Jetée dans sa course
La bête aspire l'air lourd
Nourrit sa sève des effluves
Des feuilles pourries et des carcasses molles
La bête conduit ses fous
Sur les chemins boueux
Par la nuit la plus courte
Tourne ses ramures vers la terre
Les chasseurs hagards
Arrachent les lambeaux de mémoire
Qui collent à leur peau grise
Ils mangent la vermine
Qui anime leurs corps
Les fiers seigneurs du Sidhe
Vêtus de sang séché
Se mêlent aux déments
Dans une danse obsène
Leur cri rauque excite la bête
qui les entraine un peu plus loin
Ecarte toi, mortel
De la chasse sauvage
Que tes yeux ne rencontrent point
Le regard des seigneurs elfes
Qui, souillés par la boue et les excréments
Suivent le fou de la forêt
Detourne toi, mortel
De la chasse sauvage
De peur que ta raison
Ne suive le cortège
Et se mêle à la terre
Ecarte toi
Car tous accompagnent le cerf
Personne qui ne l'ait vu
N'est resté en arrière
La bête aspire l'air lourd
Nourrit sa sève des effluves
Des feuilles pourries et des carcasses molles
La bête conduit ses fous
Sur les chemins boueux
Par la nuit la plus courte
Tourne ses ramures vers la terre
Les chasseurs hagards
Arrachent les lambeaux de mémoire
Qui collent à leur peau grise
Ils mangent la vermine
Qui anime leurs corps
Les fiers seigneurs du Sidhe
Vêtus de sang séché
Se mêlent aux déments
Dans une danse obsène
Leur cri rauque excite la bête
qui les entraine un peu plus loin
Ecarte toi, mortel
De la chasse sauvage
Que tes yeux ne rencontrent point
Le regard des seigneurs elfes
Qui, souillés par la boue et les excréments
Suivent le fou de la forêt
Detourne toi, mortel
De la chasse sauvage
De peur que ta raison
Ne suive le cortège
Et se mêle à la terre
Ecarte toi
Car tous accompagnent le cerf
Personne qui ne l'ait vu
N'est resté en arrière