Iva Frühlingová

J'ai Eu Tort


JE SENS L’ODEUR DE LA POUDRE
MAIS JE T’AI VU DÉSARMÉ,
COUPABLE D’UN COUP DE FOUDRE
ON S’ETAIT ÉLECTROCUTÉ MAIS
MAINTENANT JE SUIS LUCIDE.
NOTRE HISTOIRE S’EST ENLISÉE.
J’APPRENDS À MÉPRISER ET LE
CHAOS QUE J’AI LAISSÉ.

J’AI EU TORT SI JE T’AI BLESSÉ. TU
N’AS FAIT QUE FAIRE LE MORT. JE
T’AI ENTERRÉ. J’AI TIRÉ MA RÉVÉRENCE,
IRONIE DU SORT CAR MAINTENANT,
QUAND J’Y PENSE, QUAND
JE SUIS SEULE DEHORS, J’AI EU
TORT.

JE CROYAIS QUE TOUT ÉTAIT SIMPLE
QU’IL SUFFISAIT DE PARTIR. J’AI
PEUR DES SOUVENIRS QUI GRIMPENT
ET COMMENCET À M’ENVAHIR.
JE PRÉFÈRE LES GUERRES, LES
BATAILLES OÙ TOUS LES COUPS
SONT PERMIS. À LA SOLITUDE QUI
S’INSTALLE SANS L’OMBRE D’UN
CONFLIT.

J’AI EU TORT SI JE T’AI BLESSÉ. TU
N’AS FAIT QUE FAIRE LE MORT. JE
T’AI ENTERRÉ. J’AI TIRÉ MA RÉVÉRENCE,
IRONIE DU SORT CAR MAINTENANT,
QUAND J’Y PENSE, QUAND
JE SUIS SEULE DEHORS, J’AI EU TORT.